On a insulté les ‘’vélos de Boris’’… et la Barclays !
Vandales ! Des individus mal intentionnés se sont servis des ‘’vélos de Boris’’ pour faire passer un message osé à la banque Barclays, selon le Daily Mail. Tellement osé qu’il est flouté dans les photos publiées par le quotidien et que celui-ci n’ose pas le retranscrire. Mais ceci est un blog francophone, alors osons ! Le mot est le fameux F-word, le très craint par la morale anglo-saxonne ‘’Fuck’’.
Un mot qui, s’il n’est pas d’une beauté hallucinante, a le mérite de créer débats enragés entre anglophones et francophones. Dans une chaîne bilingue (trilingue en fait) comme France 24, la discussion peut durer des heures et peut devenir houleuse. L’argument de l’enfant innocent tombant par inadvertance sur ce mot qui, si les médias ne lui avaient pas mis devant les yeux, aurait pu rester étranger à son vocabulaire, est le plus récurent. Les francophones, éternels défaitistes certainement, ont du mal à faire comprendre que the F-word arrivera très certainement à l’oreille des chers chérubins par un biais ou un autre.
Revenons-en aux faits. Des personnes mal attentionnées et à l’humour douteux ont collé des étiquettes ornées du mot honni sur plusieurs dizaines des ‘’vélos de Boris’’, l’équivalent des Vélib’ parisiens. Aucun groupe armée de colle jusqu’aux dents n’a encore revendiqué cet attentat à la pudeur ! Mais le Daily Mail voit dans ces étiquettes l’arme d’une revanche personnelle. ‘’La police serait bien avisée d’interroger des designers qui se seraient récemment vu refuser un prêt par la [Barclays]’’.
A Paris comme à Londres, les vélos à disposition du public sont souvent victimes de vandalisme. Mais au moins, les délinquants londoniens communiquent. Les Parisiens, fidèles à leur réputation de bobos désabusés, font de l’art pour l’art, sans plus, sans but communicatif… bêtement en fait vu les circonstances.
mbillon@france24.com
© Photo présentation, Suzanne Brown
© Photo 2 et 3, Droits réservés
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