Les autorités britanniques nient avoir eu connaissance de l’usage de la torture par les autorités américaines pour obtenir des informations. Ces révélations auraient, selon Georges Bush, permis de déjouer des attentats sur le sol britannique.

Le gouvernement britannique a déclaré ne pas savoir que certaines des informations extorquées à des terroristes emprisonnés, l’avaient été sous la torture. Il a ajouté n’avoir jamais estimé que de telles méthodes pouvaient être efficaces, mais au contraire fournissaient souvent de mauvaises informations.

Ce n’est pas l’avis de George Bush. L’ancien président des Etats-Unis a estimé dans ses mémoires que le ‘’waterbroading’’ (simulation de noyade) avait été utilisé efficacement notamment avec Khalid Sheikh Mohammed, le cerveau présumé des attentats du 11 septembre. ‘’Ces interrogations ont permis de déjoué des attaques sur (…) l’aéroport d’ Heathrow, le quartier de Canary Warf, das les sud-est de Londres’’. Il a aussi révélé un projet d’attaque sur Big Ben et une trentaine d’autres cibles notamment américaines après avoir été soumis au waterboarding au moins 183 fois, selon The Guardian.

Contrairement à Georges Bush, le gouvernement britannique estime que cette technique est véritablement une forme de torture. L’ancien président américain a écrit dans ses mémoires : ‘’bien sûr que ces méthodes étaient drastiques, mais des experts médicaux de la CIA ne laissaient pas de séquelles’’.

L’administration américaine n’a cependant pas complètement assumé cette opinion. Des sources officielles ont déclaré n’avoir pas encore informé officiellement les autorités britanniques de la manière dont laquelle les informations ont été extorquées de Khalid Sheikh Mohammed.

Manningham-Buller, le chef des services secrets britanniques MI5, avait affirmé, il y a quelques mois, que les autorités américaines avaient caché l’usage du waterboarding au gouvernement travailliste et à la coalition.

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